Que va-t-il advenir des magasins de Barneys maintenant qu'ils sont en faillite ?

Lumiflora88 - le 09 Avril 2025
Je me demandais ce qui allait se passer avec les anciens emplacements de Barneys. J'imagine que certains seront repris par d'autres chaînes de luxe, mais est-ce qu'il y a des chances de voir de nouveaux concepts ou des marques plus petites s'installer ? C'est triste de voir une institution comme ça disparaître, j'espère que l'espace ne sera pas gâché.
Commentaires (4)
C'est clair que c'est une page qui se tourne. Pour les emplacements, je pense que ça dépendra vraiment des villes. A New York ou Los Angeles, c'est presque sûr que des gros noms vont se battre pour les reprendre. Mais dans des villes plus petites, on pourrait avoir des surprises, genre des collaborations entre plusieurs marques plus pointues pour créer un truc unique.
Mouais, des "collabs", on en bouffe à toutes les sauces maintenant. J'espère surtout qu'on aura pas des trucs trop formatés et sans âme.
Complètement d'accord avec toi VentDivin, le risque c'est de voir des concepts aseptisés et sans originalité fleurir. Après, faut pas non plus cracher dans la soupe, certaines collaborations peuvent être intéressantes si elles sont bien pensées et qu'elles apportent une vraie valeur ajoutée, mais c'est vrai que c'est pas toujours le cas...
Kaddour72, la "valeurajoutée", c'est le mot magique que tous les marketeux sortent de leur chapeau. On nous rebat les oreilles avec ça, mais combien de ces fameuses "collabs" tiennent vraiment la route ? On prend deux marques, on les mélange dans un shaker, et hop, "valeurajoutée" ! Sauf que souvent, ça sent plus le coup marketing qu'autre chose. Barneys, c'était une identité forte, un truc qui ne se résumait pas à une addition de logos. Et puis, soyons sérieux, le problème de Barneys, c'est pas le manque de "valeurajoutée", c'est les loyers exorbitants et la concurrence en ligne qui les ont achevés. Chercher des "collabs" pour remplir des espaces vides, c'est un peu comme mettre un pansement sur une jambe de bois. Le mal est plus profond. Faudrait peut-être que les proprios des murs se rendent compte que leur avidité est en train de tuer le commerce physique. Mais bon, ça, c'est une autre histoire… En 2019, les loyers représentaient en moyenne 25% du chiffre d'affaires des détaillants de luxe à New York. C'est juste intenable sur le long terme. Pour ce qui est des concepts "aseptisés", j'ai bien peur que tu aies raison. On risque de se retrouver avec des clones de ce qu'on voit déjà partout. Des trucs pensés par des algorithmes, calibrés pour plaire au plus grand nombre, mais sans âme. Le pire, c'est qu'on va nous vendre ça comme de l' "innovation". Mais bon, tant que ça rapporte… Parce que faut pas se leurrer, le but, c'est toujours le profit. Et si pour ça, il faut sacrifier l'originalité et l'identité, eh bien, tant pis. Le secteur du luxe a vu ses marges augmenter de 15% en moyenne ces dernières années, alors pourquoi se priveraient-ils de continuer dans cette voie ? Au final, c'est nous, les consommateurs, qui trinquons.